Sports d’hiver : la France conforte son deuxième rang mondial

On prend les mêmes et on recommence. Avec 51,9 millions de journées de ski pour l’hiver 2023/24, soit une hausse de 2 % de fréquentation, la France conserve son leadership européen sur le marché des destinations de sports d’hiver devant l’Autriche (50,3 M). Seuls les États-Unis, n°1 mondial, font mieux (60,5 M). Les recettes atteignent 1,8 milliard d’euros pour les 250 opérateurs de massif.

« La montagne et le ski confirment leur attractivité »

« Malgré un hiver très contrasté suivant les massifs et les altitudes, la montagne et le ski confirment leur attractivité » se félicitent les responsable du Syndicat professionnel DSF. Mais se gardent de tout triomphalisme : « Derrière ce chiffre national qui confirme la solidité du marché du ski, on note une grande variété de situations territoriales en raison des aléas d’enneigement. »

Dans les Alpes, la succession d’épisodes perturbés a apporté d’abondantes chutes en haute montagne tandis que l’enneigement est resté déficitaire à basse altitude suite à une limite pluie-neige très élevée en raison de la douceur persistante. Toutefois, le retour d’un temps perturbé et plus frais fin février a permis le retour de la neige au-dessus de 1000 mètres sur les Pyrénées, les Alpes du Sud, le Massif central et la montagne corse en toute fin d’hiver. Dans les Alpes du Nord, l’enneigement est resté déficitaire à moyenne altitude mais nettement excédentaire en haute montagne. Dans les Vosges et le Jura, l’enneigement a été quasi inexistant tout au long de la saison.

L'Alpe d'Huez. Photo Le DL/Benoît Lagneux
L'Alpe d'Huez. Photo Le DL/Benoît Lagneux

73 exploitants aidés pour manque de neige

Aussi cette année, le dispositif de solidarité de la profession a tourné à plein. 73 opérateurs, soit un gros tiers, impactés par le manque de neige ont été indemnisés par l’assurance Nivalliance, contre 36 l’hiver précédent. Créée en 2001 à l’initiative de la chambre professionnelle, cette police d’assurance contre les aléas climatiques a pour objectif de limiter les conséquences financières des accidents d’enneigement pour les domaines skiables français qui pourraient être concernés chaque hiver.

Grâce à ce dispositif de solidarité unique dans la profession, et financé à 100% par l’ensemble des opérateurs, 3,73 € millions d’euros vont être versés à ces sociétés de remontées mécaniques pour les soutenir.

Article issu du Dauphiné Libéré

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