La ligne existe, même si elle est délaissée depuis bientôt quinze ans… C’est pour la faire revivre et créer une attraction touristique “écoresponsable”, que la municipalité saint-georgeoise ambitionne d’installer une activité de vélo-rail entre Saint-Georges et Notre-Dame-de-Commiers.
Un plan de financement de 648 000 €
Si l’idée n’est pas nouvelle, elle a pris une dimension plus concrète début octobre, avec le vote en conseil municipal d’un nouveau plan de financement, d’un montant total de 648 000 €, avec 238 000 € de subventions espérées. Une deuxième délibération a également autorisé le maire à signer une “convention de mise à disposition des biens immobiliers nécessaires à l’exploitation d’une activité de vélo-rail”.
Car après un appel à manifestation d’intérêt lancé le 30 juillet dernier, la Ville a choisi celui qui sera – si le vélo-rail se concrétise – l’exploitant de cette activité. Il s’agit d’Ecoloisirs, qui connaît bien les vélo-rails, pour en exploiter plusieurs.
Un parcours de 14 km aller-retour
Si le projet va à son terme, ce sont donc 20 cyclo-draisines (et deux de réserve) qui circuleront sur les 14 km aller-retour du parcours. Rappelons que le vélo-rail est une forme de pédalo sur rails, un véhicule léger équipé de pédaliers, pouvant transporter plusieurs personnes.
Le projet implique de nombreux aménagements (sécurisation, animation de sites, parking…) et demandes d’autorisation. Et s’il n’est pas encore officiellement acté, c’est que Saint-Georges doit signer une convention tripartite avec le Département (qui possède la jouissance du site) et l’État (qui en est propriétaire). Objectif : pouvoir préparer voire lancer l’activité en 2025, alors même que le Département sera sur place, occupé à “nettoyer” le site dont il se désengage.
Si la cohabitation est officiellement autorisée, alors le vélo-rail pourrait passer de l’état de projet à celui de réalité…
Article issu du Dauphiné Libéré
