Ils sont présents à Recoin depuis août 2021 : Stéphane Lhomme et Éric Lerisbé dirigent Chamrousse oxygène , installée à la Grenouillère, la retenue d’eau du Recoin.
1 : Un « wakeboard » d’altitude
Là, ils proposent un snack/bar très fréquenté, mais aussi et surtout la découverte d’activités aquatiques comme le ski nautique, la bouée tractée ou le wakeboard… le tout rendu possible par le système de tractage électrique avec câbles bi-poulies, qui permet de parcourir les 150 mètres du bassin, en aller-retour.
« C’est le plus haut système de ce type installé en France : nous sommes tout de même à 1 650 mètres ! », rappelle Éric Lerisbé. Et c’est vrai que la vision d’un skieur nautique glissant sur le lac, entouré de massifs verdoyants, n’est pas si commune.
Un encadrement aux petits oigons
« Nous proposons des initiations, à partir de 8/9 ans, et pour les plus confirmés, des modules pour faire des sauts. L’activité est encadrée par un professionnel qui peut donner des cours. L’intérêt avec ce système, c’est d’apprendre doucement : c’est bien plus facile qu’en bateau, et on gère la vitesse (35 km/h maximum). »
Bien entendu, pas question de glisser « en cas de vent, ou d’orage. On surveille la météo et on fait sortir tout le monde au moindre risque. » Promenade en bouée, première tentative de ski ou acrobaties en wakeboard : il y en a pour tous les goûts, par sessions de 15 minutes pour le ski (à 20 €), et 10 minutes pour la bouée (10 €).
2 : Un « Deval’Park » pour… dévaler
C’est la nouveauté de la saison à Recoin : l’activité mountain kart, à pratiquer sur le Deval’park de la piste de l’Aiguille. Il s’agit de descendre la piste, juché sur un petit bolide à trois roues, dépourvu de pédale ou de moteur.
« L’activité, gérée par la régie des remontées mécaniques, est installée sur une piste verte, avec 1 000 mètres de dénivelé (pente à 33 %) », détaille Chloé Halot, chargée de communication de l’office de tourisme.
« Une petite impression de vitesse »
La pratique est simple, sans réservation, et accessible à partir de 10 ans. On loue un kart (8 €), sur lequel on s’installe avant d’être tracté par le téléski de l’Aiguille jusqu’en haut. Puis on laisse la pente faire le travail : la descente, qui peut sembler tranquille quand on la regarde d’en bas, vaut le détour.
« C’est très sympa, et il y a tout de même une petite impression de vitesse, il y a de petites bosses, des secousses », débriefe cette descendeuse croisée à l’arrivée. L’idéal pour ceux qui veulent des sensations… mais redoutent le grand frisson de la tyrolienne XXL !
Article issu du Dauphiné Libéré.
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