Idée rando : le tour des forts de la ligne Maginot à Montgenèvre

Un peu d’histoire et des paysages de montagne à couper le souffle, voilà ce qui vous attend sur cette randonnée dans les Hautes-Alpes, sur la bordure avec l’Italie. Construits au XIXe siècle et réaménagés dans le cadre de l’établissement de la ligne défensive Maginot pendant l’Entre-Deux-Guerres, les forts de Janus et des Gondrans offrent des points de vus privilégiés sur les Ecrins, le Piémont italien, le Grand Rochebrune, la Dent Parrachée et bien d’autres pics encore.

https://twitter.com/Montgenevre/status/1821902412376109150

Profil de la randonnée

  • Point culminant : 2450 m (fort du Janus)
  • Type d’itinéraire : boucle
  • Difficulté : moyenne
  • Distance : 17 km
  • Durée : 6 h
  • Dénivelé + : 890 m
  • Dénivelé – : 890 m

Visitez les forts

Fort du Janus

Jusqu'au 29 août 2024 des visites sont organisées à 10h - 11h - 14h - 15h. Adulte 10€, enfant 5€, famille (2 adultes+2 enfants) 20€.

Fort des Gondrans

Ne se visite pas officiellement.

La randonnée

Le départ de l’itinéraire de cette randonnée se fait au départ de Montgenèvre, accessible depuis Briançon en empruntant la route d’Italie (N94).

  • Rendez-vous devant le centre Durancia. Empruntez le sentier direction Espace multi-activité.
  • Au pont de la Durance, continuez direction lac des Anges. Au panneau blanc Source de la Durance, tournez à droite. Suivez le sentier et continuez tout droit jusqu’à atteindre une piste.
  • Suivez la piste sur la droite (ETM 3) jusqu’au télésiège des Gondrans. Dépassez-le.
  • Au panneau jaune indiquant Le Chenaillet, tournez à droite et prenez le sentier qui débouche sur l’entrée du lac des Anges et le géodrôme.
  • Continuez à monter direction Le Chenaillet.
  • Au col des Gondrans, tournez à droite sur la piste direction le Janus. Vous allez passer devant le fort enterré du Gondran E.
  • Au prochain croisement, tournez à gauche sur la piste qui descend en serpentant à travers les forts. Au croisement suivant, tournez à droite, puis encore à droite.
  • Continuez tout droit (à droite, une stèle du 159ème RIA ) jusqu’au panneau « Terrain militaire ». Prenez la piste de droite qui monte, puis tout de suite à gauche sur le sentier.
  • Empruntez la route militaire qui mène au sommet du Janus et au fort. N’hésitez pas à aller au bout du plateau pour profiter de la vue. Redescendez par le même chemin jusqu’à la stèle du 159ème RIA.
  • A la stèle, tournez à gauche en direction du grand panneau rouillé pour trouver le départ du sentier qui vous ramènera au départ du télésiège des Gondrans.
  • Passez le télésiège et empruntez la piste VTT La Durance qui descend sur votre droite (en bords de piste, priorité aux VTTistes). 
  • Au croisement successif, quittez la piste VTT et tournez à gauche sur le sentier (direction pont de la Durance).
  • Vous rejoignez une piste, tournez à droite et remontez la piste jusqu’aux filets.
  • Aux filets, tournez à gauche par le passage spécial piétons. De l’autre côté des filets, suivez le sentier sur votre gauche qui descend tranquillement jusqu’au Durancia.
Fort du Janus. Photo archives le DL.
Fort du Janus. Photo archives le DL.

Un peu d’histoire

 Au XIXe sicèle, en 1887 précisément, est construite la première partie du fort du Janus, un blockhaus d’infanterie. Viendront ensuite, à partir de 1898, des souterrains puis une casemate. Il s’agit là d’un ouvrage d’artillerie destiné à défendre le vallée de la Durance ainsi que la ville de Briançon, située à cinq kilomètres en contrebas. Lorsque la ligne Maginot est imaginée pour défendre les frontières française, la ceinture de vieux forts en place autour de Briançon est modernisée, bétonnée, et parmi eux, le Janus et les Gondrans. Ceux-ci connaîtront la guerre en juin 1940 lors de la bataille des Alpes lorsque les italiens tentèrent détruire le Janus avec leurs canons depuis leur fort du Chaberton qui le dominait de 600 m. Finalement ce sont bien les français qui auront le dernier mot avec un obus bien placé, le 21 juin 1940.

Le Gondran a quant à lui servi de contrefort à son homologue Janus. Doté de souterrains profonds et d’une galerie principale d’environ 100 mètres de long, il pouvait accueillir quarante lits.

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