« Ramassage excessif de champignons » : ces délits à connaître en forêt

Le 1er mai 2025, les agents assermentés de l’ONF ont été accompagnés de leurs partenaires de l’Office français de la biodiversité (OFB) et de la gendarmerie nationale pour surveiller les forêts situées au sud du département.

Trois forestiers de l’ONF, deux inspecteurs de l’environnement et deux militaires de la brigade “Enquête environnement” de la gendarmerie ont parcouru les massifs de Céüse, Sauvas, Chaudun, Sapet et Durbon.

Une mission : sensibiliser le plus grand nombre 

Plus d’une centaine de personnes ont été rencontrées. Les échanges se sont naturellement installés pour en savoir plus sur la présence de ces agents. “34 personnes ont été sensibilisées à la divagation des animaux, au ramassage des champignons, 20 contrôles réalisés.

Parmi eux, 13 contrôles étaient conformes, principalement des ramasseurs de champignons et des promeneurs avec des chiens et des pêcheurs. Les dix contrôles non conformes ont donné lieu à deux amendes pour des faits de circulation à moto sur un sentier ou stationnement interdit en forêt”, est-il indiqué dans un communiqué conjoint des services mobilisés.

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Les champignons, une cueillette réglementée

Dans les forêts publiques (sauf indication contraire), la cueillette des champignons est autorisée, à condition de ne pas dépasser cinq litres par jour et par personne. Le dépassement de ce volume peut entraîner des contraventions, voire constituer un délit en cas de ramassages excessifs, et notamment ceux qui auront une finalité commerciale.

Le printemps est aussi une période sensible pour la nature qui sort de l’hiver. La faune et la flore, exposées aux aléas climatiques, peuvent se révéler particulièrement vulnérables aux perturbations d’origine humaine.

Jusqu’à 750 euros d’amende pour un chien sans laisse

Ainsi, les animaux en période de nidification et de reproduction peuvent être dérangés par les chiens circulant librement dans le sous-bois. C’est pourquoi, du 15 avril au 30 juin, les chiens doivent être tenus en laisse ou rester sur les allées forestières. Le non-respect de cette réglementation peut entraîner une amende allant de 135 à 750 euros.

D’autres comportements peuvent nuire à l’environnement, à la propriété forestière ou à la sécurité publique. C’est notamment le cas de la circulation motorisée sur les routes forestières fermées à la circulation, sur les sentiers ou dans les milieux naturels. Des contraventions allant de 135 à 1 500 euros peuvent être dressées en cas d’infraction.

Pour veiller au respect de la réglementation, les services compétents préviennent : “La protection de la nature et le partage paisible des espaces forestiers sont des priorités de l’Office national des forêts. Des opérations de surveillance et de contrôle sont régulièrement menées dans les forêts domaniales et communales”.

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Article issu du Dauphiné Libéré

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