En 2003, le Vanoise express, téléphérique de deux étages, reliait les stations des Arcs, de Peisey-Vallandry et de La Plagne, pour créer Paradiski, troisième plus grand domaine skiable au monde : 425 kilomètres de pistes, dont 70 % à plus de 2 000 mètres d’altitude. La rencontre hors norme de deux montagnes. Au-delà d’événements à 380 mètres du sol (covering artistiques des cabines par Jean-Charles de Castelbajac, Sky Dinner avec le chef étoilé Stéphane Froidevaux, traversée en highline, figures spectaculaires en VTT), le Vanoise express reste une remontée mythique et atypique.
« Un vrai voyage en soi »
« C’est un vrai voyage en soi qui matérialise le passage de la “frontière”, une vraie passerelle entre les deux domaines », souligne Nicolas Provendie, directeur de la société d’aménagement de La Plagne. « Cette prouesse technique a étendu la surface skiable sans artificialiser de sols et fait évoluer positivement le domaine, avec une vraie valorisation du secteur Peisey-Vallandry », ajoute Guillaume Rosetti, directeur commercial & marketing d’Arcs domaine skiable.
« La clientèle internationale aime la marque »
« Paradiski a créé un espace supplémentaire, quasiment doublé le domaine et proposé une offre différenciée », résume Nicolas Provendie. Vingt ans après, « le produit est plus que jamais actuel », poursuit Guillaume Rosetti. 35 à 40 % des clients achètent du Paradiski. « C’est plus une offre qu’une destination. On communique dessus à l’international. La clientèle anglo-saxonne aime cette marque », insiste le Plagnard. Une marque toujours présente avec les logos des stations qui travaillent ensemble, avec les offices de tourisme au sein du Collectif Paradiski. « On ne se marche pas sur les pieds, on additionne nos forces », insiste l’Arcadien.
De l’Aiguille Rouge au sommet de Bellecôte
« L’appétence est toujours là pour le grand domaine. Il répond à l’évolution des attentes, des comportements des skieurs. Il y a moins de ski total sur l’étendue, ils cherchent plus une expérience de montagne en ski », estime Guillaume Rosetti. « L’environnement social est plus anxiogène, d’où un besoin de déconnexion plus important », ajoute Nicolas Provendie. De l’Aiguille Rouge au sommet de Bellecôte, avec les paysages, le live 3 000, les tyroliennes et le muséum de la faune de la faune sauvage, ils sont servis.
Article issu du Dauphiné Libéré
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