Après le Critérium du Dauphiné 2025, Romain Bardet renoncera au circuit routier professionnel pour se consacrer au “gravel”. Ce choix, annoncé dès juin 2024, confère à la grande épreuve de début d’été une dimension sentimentale supplémentaire, tant Bardet est présent dans les cœurs des supporters français.
Pour la Maurienne, c’est tout bénéfice, puisque la dernière étape du Critérium, le dimanche 15 juin, se courra entièrement dans la vallée, entre Val-d’Arc et le col du Mont-Cenis. L’arrivée finale sera jugée aux Fontainettes. La convention avec ASO a été approuvée par le conseil municipal de Val-Cenis. En séance, Jacques Arnoux a évoqué la fin de carrière sur route de Romain Bardet. Le maire envisage la constitution d’un fan-club, et la création d’un “virage Bardet” dans la montée du col, qui ne manquera pas d’attirer l’attention !
Pour le reste, l’accueil de cette arrivée finale représente pour la commune un investissement important. Le contrat avec ASO comporte une participation de la collectivité hôte de 108 000 euros, rien moins. Le budget prévisionnel de l’événement, avec les à-côtés, tourne autour de 170 000 euros.
La course filmée par des drones ?
L’objectif, précise le maire, est de parvenir à un reste à charge entre 30 000 et 35 000 euros. Il indique que le fonds de dotation “Maurienne attractivité” devrait participer à hauteur de 32 400 euros, et l’office de tourisme de Haute-Maurienne Vanoise de 35 000 euros. Sur cette dernière somme, 12 250 euros devraient venir du budget général consacré aux événements sur le territoire, et 22 750 euros de celui consacré à l’événementiel à Val-Cenis.
Pour le reste, des contributions vont être demandées au Département pour 10 000 euros, à la Communauté de communes Haute-Maurienne Vanoise pour 30 000 euros, et à la SEM de Val-Cenis pour 30 000 euros également.
Le conseil municipal a approuvé à l’unanimité la convention à intervenir avec ASO. Au chapitre des précisions, il est acquis que les “travaux de voirie” mis à la charge de la commune ne concernent que l’aire d’arrivée aux Fontainettes, pas l’itinéraire lui-même.
À François Camberlin qui demande si, dans un esprit “Flocon vert”, il ne serait pas possible de réduire le convoi de véhicules suiveurs en filmant la course avec des drones, Nathalie Furbeyre a répondu que l’usage de ces engins était très réglementé sur les manifestations sportives.
Article issu du Dauphiné Libéré


