Randonneurs, oubliez la voiture pour vous rapprocher du temple de l’alpinisme aux portes des Écrins. Le Département de l’Isère a publié un arrêté pour interdire jusqu’au 15 novembre 2025 la circulation sur la RD530, au-delà de Saint-Christophe-en-Oisans (ville).
Plus précisément, il ne sera plus possible de rouler entre le hameau de Pré Clot et celui des Étages, situé à un peu moins de trois kilomètres de La Bérarde. Seuls les habitants de cette portion de route, les ouvriers du chantier, les professionnels de la montagne du secteur, les forces de l’ordre et les secours n’y seront pas contraints.

Des navettes gratuites tout l’été
Bonne nouvelle en revanche : des navettes gratuites de 33 places circuleront à partir de ce jeudi 29 mai et jusqu’au 31 août, transportant les amoureux de la montagne jusqu’à Combe noire, à quelques centaines de mètres de La Bérarde. La ligne T77 roulera uniquement les week-ends et jours fériés pendant le premier mois, puis tous les jours à partir du 5 juillet.
« Afin de vous assurer une place, pensez à réserver votre trajet le plus en amont possible et jusqu’à 15 minutes avant votre départ, sous réserve de place disponible », est-il indiqué sur le site internet de Cars Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Jusqu’à fin juin, trois allers-retours par jour auront lieu entre Le Bourg-d’Oisans et le dernier hameau de Saint-Christophe-en-Oisans, en passant par Auris et Venosc. Les plus matinaux grimperont dans leur bus à 6 h, à l’arrêt de départ “Agence cars régions VFD”, pour une arrivée à 7 h 10 au fond de la vallée du Vénéon. Le soir, la dernière navette quittera La Bérarde à 18 h 30.
Au cœur de l’été, le rythme de circulation sera doublé. Dans les deux sens, rouleront trois bus le matin et quatre jusqu’en début de soirée, peu après 19 h. Seul changement : cinq départs se feront depuis l’arrêt “Télécabine de Venosc”. Station qui sera également, dans l’autre sens, le terminus de la navette, cinq fois dans la journée. La fréquence et la capacité des bus ont été vivement critiquées par les gardiens de refuges du secteur il y a deux semaines. Après une saison estivale catastrophique l’an dernier, causée par une crue dévastatrice, ils espèrent faire beaucoup mieux cet été.
Article issu du Dauphiné Libéré


