La Clusaz s’adapte : 40 % d’activités hors ski d’ici 2040

La Clusaz (Haute-Savoie) entreprend son virage. La Satelc, qui exploite et aménage le domaine skiable, n’a point remisé les projets d’investissement à destination des skieurs, avec notamment des chantiers visant à remonter en altitude des espaces débutants. Mais la station des Aravis a l’horizon 2050 bien en tête. Elle s’est fixé l’objectif de créer chaque année deux activités touristiques “non-ski” et donc compatibles avec les enjeux climatiques, pour consolider son modèle économique. Soit une par saison.

Une skiabilité maintenue à La Clusaz

L’étude de projection Climsnow prévoit à cette échéance « une dégradation de l’enneigement naturel, mais une skiabilité maintenue globalement sur le domaine de La Clusaz, grâce aux orientations des pistes, au damage, à la production de neige de culture. Avec des saisons difficiles plus fréquentes à l’avenir », résume la station. Pour autant, l’enjeu est de maintenir les emplois et l’activité économique qui fait vivre localement.

La Clusaz. Photo Le DL/Grégory Yetchmeniza
La Clusaz. Photo Le DL/Grégory Yetchmeniza

Chahutée pour ses retenues collinaires, La Clusaz veut aller de l’avant. Dans son manifeste, « pour un futur durable », la Satelc, dirigée par Jean-Christophe Hoff, s’engage en ce sens sur plusieurs points, dont celui « d’investir autant dans des activités hors ski que dans l’amélioration du domaine skiable dans les 10 prochaines années ». Avec un objectif : 40 % d’activités hors ski d’ici 2040. « C’est une transformation progressive pour équilibrer notre offre touristique tout au long de l’année. »

Jean-Christophe Hoff. Photo Le DL/Grégory Yetchmeniza
Jean-Christophe Hoff. Photo Le DL/Grégory Yetchmeniza

La Bascule inaugurée l’été dernier

L’été dernier, La Clusaz a créé La Bascule, une sorte de balançoire géante à plusieurs, perchée à 1 860 mètres d’altitude, qui s’incline à 45° ou 80° selon l’envie pour une expérience de six minutes. Cet hiver, fin janvier, ouvrira la Gare de Beau Regard, un espace immersif. Ce lieu dédié au stockage des cabines se transforme en saison en salle de projection, à l’image de l’Atelier des lumières à Paris. L’expérience se veut en plus interactive puisque le spectateur peut agir avec l’environnement, découvrant par exemple ses traces de pas en marchant sur les images de neige projetées au sol.

Article issu du Dauphiné Libéré

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