Après un bon début de saison, les vacances de février ont été complexes (plus particulièrement sur le domaine alpin, le nordique ayant réalisé une bonne saison, notamment avec l’appui de Gève). « Sauf que février, c’est 60 % de notre chiffre d’affaires », constate Hubert Arnaud. Le maire d’une commune qui avait en partie épongé le déficit de 2023 de la régie des remontées mécaniques (350 000 euros de subventions, sur un déficit initial à plus de 750 000 euros). Et qui remet le couvert pour cette année. « On a voté 100 000 euros de subvention », ajoute Hubert Arnaud. Qui, s’il indique « ne pas aller au-delà », aimerait toutefois transférer certains frais de la régie sur le budget de la commune. « La régie des remontées mécaniques n’est pas viable, mais les installations servent au-delà de l’hiver, pour le tourisme estival notamment. La commune doit donc prendre une partie des frais. »
Les communes aident bien les piscines en déficit
Une problématique particulièrement épineuse : une commune doit-elle venir à la rescousse d’une régie des remontées mécaniques, qui plus est lorsqu’elle fait face à un déficit chronique depuis 2016 ? « Tout le monde s’interroge sur pourquoi la commune pallie un déficit sur ce type de structure, mais pas sur une piscine. Alors que toutes les piscines sont déficitaires », avance l’édile. Reste que l’hiver écoulé a permis de voir quelles étaient les solutions possibles pour tenir la barre. Avec une diète réelle. « Les frais de personnel ont été réduits de plus de 50 % (23 saisonniers au lieu de 50) », souligne le maire de la commune. « Les frais de fonctionnement de 30 % », en fermant notamment le domaine alpin de Méaudre en semaine.
Suffisant pour la suite ? « Je me bats pour qu’on reste ouvert, même a minima », insiste l’édile. « Il y a trop d’enjeux économiques pour envisager autre chose ».
Article issu du Dauphiné Libéré
