Situé à l’extrémité de la Tarentaise, le vallon du Lou, “lou” signifiant lac en patois, est un endroit préservé. Il y abrite le plus grand lac de la vallée des Belleville, baptisé en l’honneur du vallon qui l’abrite, où verte végétation et terrains rocailleux se partagent l’espace, à 2 050 mètres d’altitude.
Une marche pour toute la famille
Aussi reculé qu’accessible, grâce à son large sentier jalonné de panneaux informatifs, et son faible dénivelé d’environ 290 mètres pour 5,2 kilomètres, la sortie fait partie des incontournables de l’été.
Au départ du plan d’eau des Bruyères, l’itinéraire qui y mène traverse des pelouses alpines, largement fleuries pendant les périodes les plus chaudes, avant d’arriver au lac et son refuge, dont la terrasse perchée offre un magnifique point de vue sur l’étendue bleue qu’elle surplombe.
Outre son cadre privilégié apprécié des marcheurs, le lac fait aussi le bonheur des pêcheurs pour ses ombles chevaliers et ses truites farios.
Des balades guidées sont possibles
C’est dans cet écrin naturel que vosu pourrez aussi croiser un garde-moniteur du Parc national de la Vanoise pour en apprendre plus sur l’observation de la faune, la découverte de la géologie locale, la genèse des lacs d’altitude et parenthèses botaniques…
En fonction du temps et avec de la chance, il n’est pas rare d’observer des grenouilles rousses dans les petits ruisseaux qui bordent le chemin, des marmottes et des chamois dans les talus ou sur les pentes abruptes, des merles de roche colorés, des buses variables ou des aigles royaux dans les airs.
En baissant le regard vers le sol, ce sont les fleurs et les plantes d’altitude qui occupent toute l’attention, massifs de rhododendrons en tête.
Si l’arrivée au lac du Lou constitue déjà un joli objectif, il est possible de pousser l’exploration un peu plus loin, en allant jusqu’au sauvage lac de Pierre Blanche, blotti au creux des montagnes. La promesse d’en prendre plein les yeux !
Article issu du Dauphiné Libéré
