Certains accèdent au milieu du sport de haut niveau par la vidéo. Antoine Mesnage, pratiquant de highline depuis de nombreuses années, a pris le chemin dans l’autre sens. Professionnel d’un sport peu connu, il a fallu qu’il mette en avant son image pour en vivre correctement.
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Capter des images, de la nécessité au plaisir
Il s’est alors découvert une passion pour la photo et la vidéo : « Rapidement dans ma carrière, j’ai commencé à créer du contenu, notamment pour livrer des photos à mes sponsors. »
Depuis cinq ans, il a fait de la photographie son métier et continue, en parallèle de traverser des voies vertigineuses en équilibre : « La photo est mon métier principal, ça m’a aussi permis de vivre de ma passion. La highline représente à peu près 30 % de mon chiffre d’affaires » indique l’Annécien. Malgré les caractéristiques de son sport, la réalisation d’images n’a jamais été un problème pour lui. « Quand on part faire de la highline, c’est facile de faire des images, il y en a un qui pratique et les autres autour filment et font les photos. Même s’il m’est arrivé de me débrouiller un peu seul parfois pour les sponsors. »
Né d’une famille de professionnels indépendants, il a su trouver aujourd’hui le modèle de vie qui lui convient. « À l’avenir, je vois bien des projets où on liera des compétences entre plusieurs indépendants, être à plusieurs permet aussi de faire du plus qualitatif. Mais être seul, c’est la liberté, ce n’est pas pareil quand tu as des salariés » annonce Antoine. Ambitieux et passionné, le jeune homme a trouvé sa place : « Aujourd’hui, je préfère être celui qui prend la photo plutôt que celui qui est photographié. »