Les championnats de France à Bessans marquent la fin de la saison d’escalade sur glace en compétition. Mais, si ce n’est pas la première fois qu’une compétition nationale est organisée, elle avait le goût d’une première fois car la discipline vient d’être officiellement reconnue de « haut-niveau » par le ministère des sports. Discipline de niche, mais spectaculaire à regarder, elle regroupe un petit nombre de pratiquants à travers le monde. Sur les circuits internationaux, la France domine la discipline chez les hommes avec d’autres nations comme la Corée, la Russie et la Suisse.
Les premiers championnats de France officiels
Cette année, la cascade de glace a été reconnue par le ministère des Sports et la Fédération Française des Clubs Alpins de Montagne (FFCAM) a été nommée fédération délégataire, en charge de ce sport. « C’est la première fois qu’un championnat de France « officiel et reconnu » est organisé », explique Luc Thibal, directeur technique national au sein de la FFCAM. « C’est un changement pour les compétiteurs puisqu’ils peuvent avoir le statut d’athlète de haut-niveau. Ça leur permet d’avoir des aides, ou de tout bêtement pouvoir justifier de leurs absences pour les compétitions, entraînements… », détaille-t-il.
Au niveau des résultats, ces deux jours de grimpe ont vu le sacre de Louna Ladevant chez les hommes, le champion du monde en titre, et de Marion Salmon-Thomas, très forte glaciériste elle aussi, chez les filles.
Les championnats ont eu lieu à Bessans, dans la vallée de la Maurienne en Savoie durant deux jours. Cette commune a été choisie, car elle possède une cascade de glace naturelle, les Barmettes, capable d’accueillir des compétitions (sur le circuit international, les structures sont artificielles). Au total, une trentaine de personnes, dont huit femmes, sont venues s’affronter sur les murs de glace mauriennais.
