Dans les Alpes, les dernières stations de ski (Chamonix, Orelle, Tignes, Val d’Isère et Val Thorens) ferment ce dimanche 5 mai. Elles profitent toutes encore de bonnes conditions d’enneigement. C’est donc l’heure de faire le bilan de cet hiver. Une saison 2023-2024 de tous les extrêmes en montagne avec des changements brutaux des températures et un contraste au niveau de l’enneigement très marqué entre les stations situées en haute altitude et celles de moyenne montagne.
Le bilan global
En montagne, la saison 2023/24 fera date avec une anomie thermique de +4°C dans les Alpes par rapport aux normales en février et un contraste inédit entre la haute altitude très enneigée et les bas versants restés verts.
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En Haute-Savoie
En Haute-Savoie comme dans le reste des Alpes, l’hiver a été très contrasté. Les massifs ont vu souffler le chaud et le froid, tomber la neige et la pluie parfois au dessus de 2000 mètres. Sur les sommets, l’enneigement exceptionnel tranche avec les niveaux très en deçà des altitudes moyennes.
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En Savoie
Alors que la saison touche à sa fin, quel bilan tirer pour l’enneigement des stations de ski savoyardes ? Avec 26 points de mesure répartis sur 5 massifs, entre 1209 m et 2350 m, le profil qui se dessine de l’hiver 2023-2024 correspond à peu près à celui de l’ensemble des Alpes : de gros écarts entre le haut et le bas des pistes.
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En Isère
En Isère, comme partout dans les Alpes, l’hiver 2023-2024 a été une saison paradoxale pour l’enneigement. De décembre à mars, les hauteurs de neige étaient franchement en dessous de la norme à moyenne altitude, mais très bonnes au-dessus de 2 000 mètres.
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Dans les Alpes du Sud
Le constat est globalement le même que dans les Alpes du Nord : un déficit de neige à basse et moyenne altitude, équilibré par un enneigement qui approche les records près des sommets, et qui permet aux stations d’altitude de tirer leur épingle du jeu.
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