Dameuse électrique à Val-Cenis : quel bilan après 3 ans d’utilisation ?

Il y a trois ans, la SEM de Val-Cenis était le premier exploitant français à doter son parc d’une dameuse 100 % électrique de série. Yves Dimier, son directeur, en tire un bilan positif, dans la limite des missions assignées à cet engin conçu par Prinoth. « C’est conforme à ce qu’on attendait », constate-t-il.

L’engin dame le pied des pistes, un espace ludique, des sentiers piétons et de ski nordique. Son autonomie ? « Deux heures en moyenne », révèle Yves Dimier, « trois heures peut-être sur terrain plat, mais moins de deux s’il y a de la pente et qu’on doit pousser de la neige ».

L’intérêt, c’est le bilan carbone, mais aussi le confort de la clientèle. Lors de sa mise en service, la station mettait en avant le silence de l’engin, un atout lorsqu’il travaille le matin en front de neige.

Photo SEM de Val-Cenis
Photo SEM de Val-Cenis

« On attend avec grand intérêt de plus grosses dameuses, avec plus d’autonomie »

L’engin tout vert complète un parc de huit grosses machines qui fonctionnent avec une énergie plus traditionnelle. Le besoin d’une machine plus petite était réel pour des travaux spécifiques, mais l’espoir d’en développer l’usage est bien là.

« Nous sommes en rapport permanent avec le constructeur pour tenter de gagner un peu d’autonomie sur la machine que nous avons », explique Yves Dimier, qui espère aussi voir des solutions techniques émerger pour une utilisation plus élargie : « on attend avec grand intérêt de plus grosses dameuses, avec plus d’autonomie ».

Val-Cenis sait que la Compagnie des Alpes a signé avec Prinoth dans ce domaine, et y est attentif. Même si pour l’heure, il n’y a pas de solution électrique pour damer les 58 pistes de la station, s’étirant sur 125 kilomètres.

Article issu du Dauphiné Libéré

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