« Le final fait toujours très mal » : le mont Colombis présenté par son KOM sur Strava

Si Serge Garnier est une légende locale du cyclisme autour du mont Colombis, le King of the mountain – un titre donné par Strava, l’application d’enregistrement d’activité sportive –, c’est Loïc Ruffaut. En clair, il est le roi de la montagne car il est celui qui l’a gravie le plus rapidement.

Sur l’un des segments mesurés, de 11,16 kilomètres – jusqu’au relais de télédiffusion –, il ne lui a fallu que 40 minutes et huit secondes pour avaler plus de mille mètres de dénivelé positif. Il devance Stéphane Tempier, le Gapençais spécialiste du VTT ou Rudy Molard, coureur pro de la formation Groupama-FDJ.

Aujourd’hui âgé de 32 ans et installé en Ubaye à Méolans-Revel, cet entraîneur cycliste de profession, a réalisé sa performance il y a tout juste un an, le 19 octobre 2024. Le Colombis, il le « connaissait de nom » sans n’y avoir jamais « mis les roues ». Jusqu’à le programmer dans l’une des sorties quand il vivait encore à Briançon. Et y réaliser ce meilleur temps au cœur d’un parcours de 200 kilomètres.

Photo Le DL/Thibaut Durand
Photo Le DL/Thibaut Durand
Le segment Strava
  • Distance : 11,38 km
  • Dénivelé positif : 1034 m
  • Pente moyenne : 9,1%
  • Altitude au sommet : 1721 m
  • Le segment sur Strava 

Une ascension difficile et variée

Il apprécie tout à la fois « la dureté » de l’ascension autant que sa variété. « Ce n’est pas linéaire ni dans les pourcentages, ni dans l’atmosphère de la montée. Quand on est engagé dans l’effort, le final fait toujours très mal : on pense être arrivé et les deux derniers kilomètres et demi ont encore de fortes pentes », décrit-il.

Comment celui qui se décrit comme « cyclosportif averti » verrait arriver le Tour de France en ces hauts lieux ? « Il y a beaucoup d’atouts. Et la partie haute est très dégagée et permet de recevoir de l’infrastructure », remarque Loïc Ruffaut, en mettant en balance l’étroitesse de la route. « Moi ce que j’aime, c’est quand il n’y a pas beaucoup de monde qui connaît, s’amuse-t-il. Mais pour mettre en avant le territoire, oui c’est quelque chose qui serait magnifique sur un Critérium ou un Tour de France. »

Le mont Colombis peut-il écrire une histoire mémorable sur une épreuve cycliste ? « Une arrivée serait spectaculaire à la télé, surtout à la fin d’une étape où il y a quelques reliefs. Dans ce secteur-là, je ne vois que cette montée qui permette, pour les leaders des classements généraux, de se démarquer entre eux. C’est sûr que ce ne serait pas une arrivée groupée. »

Article issu du Dauphiné Libéré

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