En ouverture du conseil municipal de Briançon, ce mercredi 20 mars, le maire (DVD) Arnaud Murgia a relaté ses récentes discussions tenues avec le directeur général de SNCF Voyageurs, Christophe Fanichet, à propos du train de nuit entre Paris et la sous-préfecture haut-alpine ainsi que de ses péripéties récurrentes.
L’espoir d’un investissement
Parmi ces dernières, deux étaient notamment à l’ordre du jour de cette rencontre. La vétusté du matériel, tout d’abord. « Le train de nuit circule avec le matériel roulant parmi les plus vieux de France, puisqu’il est notamment rentré en service en 1975, a rappelé Arnaud Murgia. L’enjeu majeur de l’année qui vient sera donc de convaincre l’État d’une décision de commande sur du nouveau matériel. » L’édile « espère », « croi [t] » que la candidature commune des régions Paca et Aura pour les Jeux olympiques d’hiver de 2030 « est l’opportunité pour enfin convaincre l’État de s’engager sur ce sujet ».
Le fret prioritaire la nuit ?
Le second sujet concerne la problématique de la priorité des trains de fret sur le train de nuit, engendrant des retards récurrents et conséquents. Un problème lié au nœud ferroviaire de Valence (Drôme). « La plupart des trains de nuits arrivés là-bas cet hiver avec 10, 15 ou 20 minutes de retard ont dû laisser la priorité au fret : cela a transformé ces retards assez faibles en retards de 2 heures et plus », constate le maire briançonnais, annonçant une réunion au mois d’avril à Briançon avec SNCF Voyageurs et Réseau, entre autres « pour tâcher de donner une issue favorable à ce dossier ».
« Il faut absolument que nous arrivions à retrouver un service de fonctionnement normal et, surtout, que nous obtenions des investissements forts pour l’avenir, a-t-il insisté. C’est, bien entendu, le corollaire du deuxième dossier que nous subissons : la fermeture de la ligne Paris-Milan via Oulx [amputée en partie depuis un effondrement en Maurienne le 27 août 2023, NDLR]. Dont une réouverture est envisagée pour l’automne prochain par la SNCF. »
