« Invasion de Vikings ! », s’époumone Frédéric Paquier. Casque à cornes sur la tête et tunique à fourrure, le référent constructions et décors du Puy du Fou débarque sur les pistes de La Plagne avec l’attirail intégral d’un guerrier de l’iconique peuple nordique. Seuls les skis dénotent. Qu’importe, ce puyfolais joue son rôle à fond, épaulé de Pierre Bouffandeau, fauconnier, et Andréa Juglair, moniteur de ski et snowboard à Aime 2 000, eux aussi déguisés en Vikings.
Les trois guerriers rejoignent leur embarcation… Ou du moins, ce qu’il en reste. Car Frédéric, Pierre et Andréa montent à bord d’ une proue de drakkar qui s’est échoué en décembre dernier le long de la piste bleue du Puy du Fou à Plagne-Centre.
Un partenariat commencé en 2014
La reconstitution du bateau viking est signée de l’équipe des concepteurs de décors du célèbre parc vendéen, avec qui la station a noué un partenariat en 2014. « L’installation fait référence à un des spectacles phares du Puy du Fou : les Vikings », explique Laurent Albert, conseiller spécial du parc venu assister à l’inauguration du bateau ce samedi 18 janvier.
Chaque année, une nouvelle structure en lien avec un spectacle proposé en Vendée fera son apparition le long de cette même piste baptisée en honneur du partenariat. Au total, six thèmes seront proposés. L’occasion pour les skieurs de remonter le temps lors de la descente de la piste. « Par exemple, on travaille sur une installation autour de la légende du roi Arthur, mais pour dans quelques années », annonce d’ores et déjà Laurent Albert. Mais motus et bouche cousue sur le thème de la structure prévue la saison prochaine.
« D’ici, on voit le Beaufortain avec la Pierra Menta, et au bout le Mont Blanc »
En attendant, petits et grands skieurs peuvent se prendre en photo à bord de la proue du drakkar viking avec en toile de fond un décor sublime. Le lieu idéal pour Nicolas Provendie, directeur général de la Société d’aménagement de La Plagne (SAP) en charge du domaine skiable : « Regardez ! D’ici, on voit le Beaufortain avec la Pierra Menta, et au bout le Mont Blanc. »
De la musique et des jeux d’éclairages viendront agrémenter certaines structures pour une expérience immersive inédite, promet Laurent Albert. Et le dernier mot lui revient : « On se rend compte finalement qu’avec la station de La Plagne, on a le même métier : vendre du rêve. »
Article issu du Dauphiné Libéré