Parmi les quatre saisons, le ski fait inévitablement penser à l’hiver. Mais à partir du 20 mars, date officielle du début du printemps, il reste du bon temps à prendre pour les amoureux de la glisse. Si l’arrière-saison s’accorde avec la pratique du ski, il faut toutefois s’adapter un petit peu. En effet, de nombreuses stations, notamment celles de faible altitude ou exposées un peu trop au Sud, auront fermé leurs tourniquets à cette période, et ce malgré le récent retour de la neige en montagne.
Privilégier les stations d’altitude
Il vaut donc mieux privilégier une destination d’altitude pour profiter de la meilleure expérience possible. Ça tombe bien : les Alpes en regorgent ! Certains secteurs situés à l’abri du soleil, sur lesquels on ne s’aventure guère pendant l’hiver, deviennent alors des spots de choix. Mais gare à ceux qui oublieront leur crème solaire et leur stick à lèvre 50+ car avec la réverbération des rayons solaires, les coups de soleil sont prêts à dégainer.
Une période où il ne faut pas skier trop tôt…
En janvier ou février, la neige est souvent bonne toute la journée, et il n’y a pas besoin de faire de savants calculs avant d’aller glisser. Au printemps, c’est un peu différent. Tôt le matin, elle est souvent verglacée, surtout lorsque la nuit a été claire, gelant la surface du manteau neigeux. Elle « décaille » ensuite (plus ou moins tôt dans la matinée selon les conditions météo) et devient alors moelleuse et très agréable à skier. C’est le moment d’en profiter pour faire quelques jolis virages.
… ni trop tard
Mais si la journée est particulièrement chaude, la neige peut rapidement se détériorer et se transformer en « soupe », à partir du début de l’après-midi. Il ne faut donc pas rater cette fenêtre de tir pour un maximum de plaisir. Par ailleurs, le matin, on cherchera les pistes exposées au soleil alors que l’après-midi, les pentes exposées au Nord, donc moins ensoleillées au cours de la journée, resteront praticables plus longtemps.
Au printemps, on fait donc souvent moins d’heures de ski qu’en hiver. Autant de temps qu’on peut mettre à profit pour découvrir d’autres facettes de la montagne. Sportive, avec des balades ou du VTT par exemple, gourmande avec des déjeuners sur de belles terrasses ensoleillées, festive avec de nombreux festivals dans les domaines encore ouverts ou bien tournée vers le bien-être avec un petit tour au spa, la montagne printanière ne manque pas d’activités à coupler avec la glisse.
En plus, c’est la saison ou la nature s’éveille et il est possible de croiser une marmotte sortant de sa sieste alors qu’on profite des pistes. Il est donc recommandé d’ouvrir grand les yeux, et de profiter des événements sportifs et funs de fin de saison pour glisser gentiment vers la fin de saison.