Avec l’hiver, arrive la saison de reproduction du gypaète barbu. Un oiseau emblématique des montagnes, notamment du Parc National de la Vanoise (PNV), en Savoie. Un rapace qu’on voit parfois tournoyer dans le ciel, et qu’on reconnait à son envergure impressionnante, ainsi qu’à la pointe de ses ailes légèrement relevée vers le haut.
Un festin à base d’os
Il tire son nom de son visage recouvert de plumes noires entourant un œil clair, et qui forment comme une petite barbe sous son bec. Il s’agit d’une espèce dont la réintroduction et la conservation sont des enjeux majeurs pour les parcs nationaux. En effet, cet immense oiseau se nourrissant exclusivement d’os et de moelle est également fragile, notamment dans son cycle de reproduction (pour cela, on vous conseille cette vidéo).
Des zones de quiétude à respecter
C’est pourquoi le Parc National de la Vanoise met en place 19 zones de quiétude, pour donner toutes les chances aux couples de prendre soin de leur gypaéton. « L’espèce est rare, protégée et particulièrement sensible au dérangement. Afin de favoriser les conditions de reproduction (en particulier le maintien des couples nicheurs sur des sites favorables), des zones de sensibilité majeure (ZSM) sont mises en place sur tous les sites de nidification potentiels connus », détaille le Parc.
Les activités humaines à proscrire
Des zones dont la liste est disponible sur le site du PNV, depuis le 1er novembre et jusqu’au 15 août pour certaines d’entre elles. Le survol motorisé y est à proscrire, tout comme des activités humaines (ski de randonnée, observation trop proche, escalade…) trop près du nid (qu’on appelle l’aire).
Certains gypaètes sont munis de capteurs, afin de connaître et de pouvoir suivre leurs déplacements. Pour savoir où se situent les individus, cliquez ICI.
