Ça y est, la saison est lancée ! Après de longues semaines d’attente, de prédictions météo au doigt mouillé où appuyées sur des tonnes de données, les amoureux de Val d’Isère ont enfin pu se jeter sur les pistes et tester le matériel apporté par la vingtaine marques, à l’occasion de l’événement Premières Traces.
Si quelques bourrasques de vent ont émaillé la journée, c’était avant tout un bonheur de se retrouver sur les planches. Et pour se restaurer à midi, ils sont quelques-uns à avoir choisi de s’arrêter à l’hôtel chalet du Mont-Blanc. Dont l’équipe de France de slalom, menée par Clément Noël et Victor Muffat-Jeandet, tous deux représentants de Val d’Isère et qui participeront au Critérium de la Première Neige dans quelques jours. Nicolas Moriano tient l’établissement depuis deux ans, après avoir perpétué la tradition familiale du côté de l’Auberge Saint-Hubert, qui datait de ses grands-parents.
La marchandise arrive en avance « Avant le début de la saison, les quatre grands axes, ce sont l’arrivée du personnel, les livraisons, les travaux d’entretien et les réservations », explique le patron. Pour ce qui est des livraisons, 50% de la marchandise, surtout des denrées non-périssables (épicerie, boissons), ont été acheminées à l’hôtel-restaurant avant l’arrivée des vacanciers, pour éviter les galères sur la route, qui peuvent facilement survenir pendant l’hiver. Voire beaucoup plus pour les restaurants d’altitude situées sur les pistes.
Du personnel à former… et à loger
Si le service de réservation, avec deux employés, tourne toute l’année (l’établissement est également ouvert pendant l’été), la majorité du personnel a débarqué à la mi-novembre. Vingt personnes qui s’occuperont de la cuisine, la plonge, le service, la technique, les chambres ou la réception. « Ce sont des postes qui sont presque tous logés.
A l’intérieur de l’hôtel, on ne peut longer que 10% du staff. » Il faut donc trouver des hébergements pour les salariés… et assumer les coûts qui vont avec. « Heureusement, dans notre station, on a pas mal de fidèles qui reviennent d’une année à l’autre, au moins 30% ou 40%. » L’équipe est cosmopolite : Soňa, qui officie au service, vient par exemple de République Tchèque.
Côté entretien, il faut vérifier que tout fonctionne avant que la saison ne débute, que ce soit dans les chambres, les cuisines ou bien les appartements du staff. « C’est un détail mais, pour vous donner un exemple, on remet nos piquets de neige à l’extérieur du bâtiment, pour les services de déneigement sachent précisément jusqu’où ils peuvent aller. » De petits préparatifs qui évitent les grosses déconvenues une fois la saison lancée.
Désormais, la saison du Mont-Blanc est lancée et les hôteliers vont progressivement monter en régime, tout comme les magasins de ski ou bien l'office de tourisme, jusqu'aux vacances de Noël.
