Bouchons au tunnel du Mont-Blanc : quatre alternatives pour les éviter

L’année scolaire se termine ce vendredi 5 juillet au soir. Les départs en vacances vont s’intensifier et le trafic sur les grands axes de France va souvent être très chargé les week-ends.

Parmi les points de blocage identifiés par Bison Futé, on retrouve le tunnel du Mont-Blanc. En provenance de Paris, de Lyon et de tout le nord de la France, il est le principal point de passage à travers les Alpes en direction de l’Italie. Durant ce mois de juillet, les conditions de circulation peuvent y être particulièrement difficiles.

Les prévisions de Bison Futé jusqu’au 21 juillet

Voici les prévisions pour l’accès au tunnel dans le sens des départs.

  • Vendredi 5 juillet : circulation dense de 13 à 20 heures.
  • Samedi 6 juillet : circulation dense de 9 à 10 heures, saturée de 10 à 17 heures et dense de 17 à 19 heures.
  • Dimanche 7 juillet : circulation dense de 14 à 17 heures.
  • Vendredi 12 juillet : circulation dense de 8 à 22 heures.
  • Samedi 13 juillet : circulation dense de 8 à 10 heures, saturée de 10 à 17 heures et dense de 17 à 18 heures.
  • Dimanche 14 juillet : circulation dense de 9 à 16 heures.
  • Vendredi 19 juillet : circulation dense de 9 à 11 heures, saturée de 11 à 19 heures et dense de 19 à 21 heures.
  • Samedi 20 juillet : circulation dense de 7 à 9 heures, saturée de 9 à 16 heures et dense de 16 à 18 heures.
  • Dimanche 21 juillet : circulation dense de 12 à 18 heures.

 

Et dans le sens des retours.

  • Vendredi 19 juillet : circulation dense de 14 à 19 heures.
  • Samedi 20 juillet : circulation dense de 12 à 15 heures, saturée de 15 à 18 heures et dense de 18 à 20 heures.

 

Si vous souhaitez éviter les bouchons à l’entrée du tunnel du Mont-Blanc, on vous présente quatre alternatives.

Le tunnel du Fréjus

Photo Le DL/Frédéric Thiers
Photo Le DL/Frédéric Thiers

L’autre point de passage important vers l’Italie. L’accès au tunnel du Fréjus se fait un peu plus au sud en Savoie. Depuis Lyon, le temps de trajet vers les deux tunnels est presque identique. Comptez entre deux et trois heures pour atteindre la frontière italienne.

Alors quand vous êtes à proximité de la capitale des Gones, renseignez-vous sur les temps d’attente à l’approche des tunnels puis faites votre choix : A42 et A40 pour le Mont-Blanc ou A43 pour le Fréjus. Vous ne ferez pas d’économies. Les tarifs sont identiques : 54,10 € pour un aller-simple en voiture et 67,50 € pour un aller-retour dans les sept jours.

Selon les prévisions de Bison Futé, le tunnel du Fréjus n’est pas annoncé comme un point de blocage pour ce mois de juillet mais il peut lui aussi être saturé comme cela a été le cas durant les ponts du mois de mai.

Le col du Grand-Saint-Bernard

Photo Unsplash
Photo Unsplash

Une première alternative gratuite au tunnel du Mont-Blanc. À Chamonix, prenez la direction de Vallorcine puis de Martigny en Suisse. Puis pendant une trentaine de kilomètres, grimpez le col du Grand-Saint-Bernard jusqu’à son sommet à 2469 mètres d’altitude. Une route dans un cadre de montagne spectaculaire. Franchissez la frontière avec l’Italie et vous vous retrouvez en vallée d’Aoste où vous allez pouvoir reprendre la route de la sortie du tunnel du Mont-Blanc.

Par rapport à l’itinéraire initial, il s’agit d’un détour important. Par le tunnel, il faut environ une heure de route pour la cinquantaine de kilomètres séparant Chamonix et Aoste. Par le col du Grand-Saint-Bernard, la distance double (115 kilomètres) et le temps de trajet aussi. Comptez deux heures de voiture. Option à choisir si vous avez du temps et si vous souhaitez faire de ce col mythique des Alpes une escale touristique.

Le col du Petit-Saint-Bernard

Photo Le DL/Rémi Milleret
Photo Le DL/Rémi Milleret

Après le grand, le petit. C’est vrai que son sommet ne se trouve qu’à 2188 mètres d’altitude. Le col du Petit-Saint-Bernard constitue la deuxième option gratuite au tunnel du Mont-Blanc pour rejoindre l’Italie. Pour le grimper, direction la Savoie et Bourg-Saint-Maurice. Prenez la D1090 jusqu’à la station de La Rosière puis continuez à monter jusqu’à la frontière. Côté italien, vous vous retrouvez dans le vallon de La Thuile.

Contrairement à son « grand frère », le col du Petit-Saint-Bernard est un choix qui doit se faire bien avant Chamonix. Pour atteindre son sommet et la frontière franco-italienne, comptez une heure et demie de route depuis Albertville, plus de deux heures depuis Chambéry et plus de trois depuis Lyon.

Le col du Mont-Cenis

Le lac du Mont-Cenis. Photo Le DL/Frédéric Thiers
Le lac du Mont-Cenis. Photo Le DL/Frédéric Thiers

Le troisième choix en haute montagne pour éviter les bouchons et rejoindre l’Italie. Le col du Mont-Cenis se trouve lui aussi en Savoie et culmine à 2085 mètres d’altitude. De nos suggestions, c’est le sommet le plus au sud des Alpes et donc le plus éloigné de Chamonix. Cette voie est aussi une alternative au tunnel du Fréjus. Comme pour le col du Petit-Saint-Bernard, c’est une décision qui se prend bien en amont.

À partir de Modane, il faut prendre la D1006 jusqu’à la station de Val-Cenis et puis continuer à monter jusqu’à la frontière avec l’Italie pour rejoindre le val de Suse. Depuis Chambéry, pour arriver au sommet du col, le temps de trajet est estimé entre une 1 h 40 et 2 h 20 de voiture. Comptez une heure supplémentaire depuis Lyon.

Un détour qui prend du temps mais cela vaut le coup. Là-haut, profitez de vues incroyables au cœur des Alpes et d’un cadre naturel enchanteur autour du lac du Mont-Cenis.

Découvrez nos lectures liées
Restez informé, suivez le meilleur de la montagne sur vos réseaux sociaux
Réserver vos séjours :
hébergements, cours de ski, forfaits, matériel...

Dernières actus