L’e-snow a obtenu le coup de cœur du jury du concours Artinov 2024, événement organisé par la chambre de métiers de l’artisanat de la Savoie afin de promouvoir l’innovation. À mi-chemin entre la dameuse et le kart, ce véhicule électrique élaboré par le Mauriennais Fabien Damasceno-Sobral a pour ambition de se faire une place dans nos sommets enneigés. « Mon projet, c’est d’apporter une nouvelle activité aux stations », résume le créateur.
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Un kart de haute montagne
Imaginez une sorte de kart de haute montagne, sauf que les roues sont remplacées par des chenilles, et que l’asphalte se mue en poudreuse. Côté maniabilité, il se conduit comme une voiture, avec un volant, un frein et un accélérateur, et prévoit même un usage pour les personnes à mobilité réduite, grâce aux palettes situées derrière le volant.
S’il n’existe actuellement qu’un seul exemplaire de ce bolide des pistes, l’entrepreneur de 52 ans compte bien profiter de la visibilité que lui confère le concours pour trouver des investisseurs. « On va consacrer l’hiver à pousser notre communication pour trouver des personnes intéressées par le développement de l’e-snow, et on espère pouvoir lancer une série de conceptions en 2025, pour commencer l’exploitation à la fin de l’année », avance Fabien Damasceno-Sobral. Comme l’élaboration du prototype lui a coûté quelque 20 000 euros, la levée de fonds devrait idéalement atteindre les 300 000 euros.
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Pour le loisir ou pour un usage utilitaire
À la location, l’e-snow s’alignerait sur le tarif de la motoneige, soit « environ 95 euros de l’heure ». Mais le gérant de la société FDS Concept, maison mère du véhicule, est plus préoccupé par la quête de financements que pour l’intérêt que l’on pourrait porter à sa création. « Je sais qu’en France, je trouverai forcément une station intéressée par l’e-snow, juge-t-il. Que ce soit pour le loisir, ou même pour un usage utilitaire pour les personnels, par exemple. »
En effet, il a récemment été approché par deux domaines skiables, « qui cherchent des véhicules plus sécurisés que la motoneige pour leurs services des pistes », et a déjà en tête une version dédiée aux secours, permettant le transport d’une personne allongée. Mais ce n’est pas tout : « On peut aussi envisager une utilité pour ravitailler des refuges, rejoindre des endroits difficilement accessibles, ou encore pour se déplacer dans des stations qui interdisent l’accès aux véhicules thermiques », poursuit le passionné qui, petit, s’émerveillait devant les dameuses de la Maurienne.
Reste à voir si cet usage utilitaire sera envisageable : la réglementation française avait mis en difficulté le Moonbike, sorte de snowbike électrique, du fait d’une classification semblable à celle des scooters des neiges thermiques.
Article issu du Dauphiné Libéré