Peu ou pas de neige en saison d’hiver, les stations de la Drôme et de l’Ardèche connaissent. Alors au fil des années, il a fallu inventer pour attirer et séduire une clientèle essentiellement familiale.
En Ardèche
En Ardèche, La Croix de Bauzon diversifie ses activités durant l’hiver. Les vacanciers peuvent désormais troquer leurs skis alpins pour une descente… en bouée. Plaisir de la glisse garantie avec cet équipement qui donne des allures de parc d’attractions à la petite station ardéchoise nichée au cœur du massif du Tanargue, entre 1250 et 1511 mètres d’altitude.
Depuis dix ans déjà, tous ont conscience de la rareté de la neige dans l’avenir. La Croix de Bauzon est engagée dans une profonde mutation “quatre saisons” dont le coût total est estimé à près de 10 millions d’euros afin de ne plus miser uniquement sur l’or blanc.
Les équipements des activités “hors neige” (tricycles électriques, disc-golf, etc.) ont déjà coûté 4,6 millions d’euros. À cela, s’ajoute l’installation d’une tyrolienne de 800 mètres, d’un parcours filet dans les arbres, d’une rando ferrata.
Mais aussi l’extension du chalet de groupe et la construction du nouveau bâtiment d’accueil. Une transformation en profondeur qui devrait être terminée en 2028.
Dans la Drôme
Dans la Drôme aussi, on rivalise d’ingéniosité. Oubliez les canons à neige ! L’objectif est d’offrir une solution de vacances à la montagne avec ou sans neige, à la hauteur du budget des familles. Les stations s’adaptent également aux quatre saisons pour tourner toute l’année.
La réussite : la luge sur rails qui séduit petits et grands au Col de Rousset dans le Vercors depuis 2016. Au Col de Rousset encore, empruntez le télésiège qui donne accès soit aux pistes de ski quand il y a suffisamment de neige, soit à un parcours de VTT, du tubing ainsi qu’un “explore game”, jeu interactif à réaliser avec des tablettes qui amène à se promener sur le plateau.
« Ces activités-là se développent. Quand il y a de la neige, on sait faire. Quand il n’y en a pas, on sait faire aussi », nous confiait, déjà l’an dernier, Robert Peluso, le gérant de la luge sur rail.
Article issu du Dauphiné Libéré