Les DVA Park fleurissent, ces dernières années, sur les domaines skiables. Il s’agit d’espaces délimités et équipés spécialement pour tester son matériel de recherche de victimes d’avalanche, dans lesquels on peut également s’entraîner à chercher une victime (souvent un sac enfoui sous la neige et équipé d’un émetteur), à l’aide de son propre détecteur de victimes d’avalanche (DVA).
Un DVA, c’est quoi ?
« Lorsqu’on sort en hors-piste, en randonnée ou en freeride, on est exposé aux avalanches. Avoir un DVA sur soi permet de faire de la recherche réciproque. L’objectif est que s’il y a une coulée de neige qui part, on puisse retrouver son partenaire qui a été enseveli. Il a deux fonctions principales : émettre des ondes, et en recevoir. En temps normal, tous les appareils sont en mode émission, et lorsqu’on veut retrouver quelqu’un, on va passer en mode recherche. Cela va permettre de retrouver son compagnon en suivant les ondes émises par son appareil », détaille Alan Convert, représentant de la marque ARVA, dans notre article dédié.
Des ateliers avec les pisteurs
Cet hiver, c’est la station de Praz-sur-Arly, à la frontière entre la Savoie et la Haute-Savoie, qui a aménagé un espace de ce type sur son domaine, au sommet du Crêt du Midi. Les pisteurs secouristes y animeront plusieurs ateliers durant l’hiver, pour se former de manière ludique au maniement de ces appareils. L’inscription se fera gratuitement auprès de l’Office de tourisme de Praz sur Arly jusqu’à la veille 18 h 00 (quatre adultes maximum). En dehors des démonstrations et des animations, il sera possible de tester son équipement et de pratiquer en autonomie.