« Depuis quelques années, nous voyons arriver dans nos boutiques des personnes qui nous demandent de réaliser le réglage d’un matériel ancien, acheté d’occasion ou récupéré chez les grands-parents, raconte Céline Goulot, cofondatrice de SkiLead, enseigne spécialisée dans la location de matériel de ski. Nous sommes avant tout des skieurs et nous constatons que ce matériel est souvent inadapté. »
Des débutants débarquent en boutique avec du matériel pour des experts, des adultes avec des skis enfants. Côté sécurité, ce matériel est « souvent plus que limite. Pour répondre à ce public, nous avons imaginé SkiReco, une boutique de location de matériel reconditionné, la première au monde selon nos recherches », annonce Céline Goulot. L’ouverture est programmée pour le mercredi 20 décembre, à Chamrousse.
« Que le ski reste une activité accessible »
Dans la boutique, 350 paires de skis et planches de surf, mais aussi des bâtons, des chaussures… Rien de neuf, uniquement du matériel reconditionné, âgé de plus de trois ans, « remis aux normes en vigueur ». Le prix est, lui, fixe : 15 €/jour pour les adultes, 10 €/jour pour les enfants pour un pack skis + bâtons + chaussures. « Notre volonté est aussi que le ski reste une pratique sportive ou un loisir accessible aux familles. »
Le matériel proposé dans cette première boutique SkiReco provient des magasins du groupe SkiLead. « Comme tous les professionnels, nous ne gardons notre matériel que trois ans pour proposer les derniers modèles à la location. Au-delà, nous essayons de le vendre ou nous le gardons, certains le jettent. Ce n’est pas imaginable pour nous. Avec SkiReco, on prolonge la vie de nos skis, après vérification évidemment de la bonne qualité et des éléments de sécurité. »
Développer le groupe SkiLead en Isère et dans les Alpes françaises
Même si l’équipe de SkiLead imagine cette première saison de SkiReco comme un test grandeur nature, elle se projette déjà un peu plus loin. « Le modèle sera sans doute d’ouvrir un magasin SkiReco par boutique SkiLead… », imagine Céline Goulot. Qui pense aussi à développer son groupe dans d’autres stations de l’Isère et des Alpes françaises, en propre et avec des affiliés.
Article issu du Dauphiné Libéré
