Pour qui veut randonner, les balises sont indispensables pour ne pas se perdre ! Elles permettent aux randonneurs de s’orienter et de toujours garder la piste en vue. Savoir les reconnaître et les comprendre est donc primordial si vous souhaitez partir marcher, le temps d’une demi-journée comme d’une semaine complète. Sur un chemin bien balisé, il est même possible de ranger définitivement la carte dans le fond du sac-à-dos.
GR ou PR ?
La France possède 227 000 chemins de randonnée balisés : 115 000 km de sentiers de Grand Randonnée (GR et GR de pays) et 112 000 km d’itinéraires de Promenade et Randonnée (PR). La Fédération Française de Randonnée fait donc une distinction entre les différents chemins en fonction de la nature de l’itinéraire, sa taille et sa durée. Les GR, balisés en blanc et rouge, sont itinérants. Ils permettent de découvrir un territoire ou une région : administrative, géographique, historique, culturelle etc. S’ils sont contenus dans une seule entité géographique ils sont appelés GR de Pays et sont balisés en jaune et rouge. Les PR, quant à eux, désignent des chemins qui se parcourent en une journée maximum* et sont de couleur jaune.
*Selon la FRR, une journée de marche correspond à une étape de 20 à 25 km, ou bien 8h de marche en montagne.
La signalisation
Sur les chemins de randonnée français, les balises sont normées : 10×2 cm. On les trouve généralement tous les 150 mètres. Si elles sont bien normées, leur forme sera toujours la même, elles peuvent adopter un grand nombre de supports différents. Elles peuvent être peintes, collées ou apposées sur des panneaux comme des rochers, des poteaux, des arbres ou même des cairns. Ces derniers, utilisés dans des endroits plus compliqués à baliser, peuvent être trompeurs au loin. Certains cairns ont été érigés par des randonneurs dans des endroits plus ou moins aléatoires le long des sentiers. Ils ne sont pas toujours gage de chemins bien indiqués.