Sur la route, tout le monde sait qu’un excès de vitesse ou une conduite inappropriée peut très vite couter cher aux conducteurs imprudents. Mais en est-il de même sur les pistes de ski ? Eh bien… non. Il n’existe en effet pas de limite maximum de vitesse. Si la situation peut paraitre surprenante, la philosophie française a consisté, depuis l’essor des sports d’hiver, à responsabiliser les skieurs plutôt qu’à les sanctionner.
Un code de bonne conduite
Ainsi, depuis 1972, les stations ont édicté une charte de 10 commandements pour les skieurs pour organiser la cohabitation sur les pistes, les dépassements, la maîtrise de la vitesse ou l’assistance en cas d’accident. Des règles que certaines stations ont décliné de façon plus humoristique en publiant un « Code de la glisse ».
Dans certains cas, on peut quand même prendre une amende
Si en skiant trop vite vous ne risquez donc pas de vous faire verbaliser, il existe toutefois des situations dans lesquelles vous pouvez devoir payer une amende. Il s’agit des fraudes aux forfaits (cession, falsification, usage détourné) et toutes les infractions qui touchent à la sécurité et au fonctionnement des remontées mécaniques. Le règlement de police comporte des dizaines de points susceptibles d’être verbalisés. Certains agents des remontes mécaniques sont en effet assermentés pour dresser des contraventions dans ces cas précis.
Que fait la police ?
Les pistes ne sont pas des zones de non-droit et la police peut tout à fait s’y inviter si le besoin s’en fait sentir. Les responsables de dommages causés à un tiers peuvent ainsi être poursuivi. Par exemple, en cas de collision entre deux skieurs, la gendarmerie peut se déplacer et la justice qualifier les faits en “mise en danger de la vie d’autrui”.