Romain Duris fan de ski : « Très jeune, je gagnais des slaloms »

Quand avez-vous découvert la montagne ?

Ça a commencé très tôt parce que mon grand-père avait fait construire un chalet aux Contamines-Montjoies, en Haute-Savoie, dans les années 1950. Tout petit, je skiais sur le dos de mon père, dans son cacolet. On avait la chance d’avoir ce chalet familial, de pouvoir y aller tous les ans, en été comme en hiver, dans ce chalet familial. J’étais habitué à la montagne, beaucoup plus qu’aujourd’hui.

Quels sont vos souvenirs d’enfance de ces séjours montagnards ?

Je me souviens de ces vacances à la montagne comme de moments très joyeux en famille. Et puis je me souviens aussi des cours de ski, qui m’ont vraiment marqué, presque autant que l’école. J’ai toutes mes étoiles et même si à l’époque ça ne me plaisait pas toujours d’aller au cours, aujourd’hui, je remercie mes parents parce que ça m’a vraiment appris la technique en ski. Et puis ça m’aide aussi beaucoup pour l’appréhension, pour ne pas avoir peur.

Vous avez même fait un petit peu de compétition ?

Oui, et très jeune je gagnais des slaloms. J’avais même gagné un lapin en chocolat qui était plus grand que moi. J’ai revu récemment cette photo où je devais avoir cinq ou six ans et je suis à côté de ce lapin immense (rires) ! Mes parents s’étaient même demandé s’ils n’allaient pas me faire faire de la compétition. Mais bon, j’étais Parisien et le ski, pour moi, c’était surtout du plaisir.

Et aujourd’hui, comment a évolué votre rapport à la montagne ?

Aujourd’hui, me retrouver en montagne, c’est du bonheur. Et je le vois dans mes nuits parce qu’il m’arrive régulièrement de faire des rêves de montagne. Et quand ce sont des rêves de montagne, c’est souvent de la joie. C’est très intime, mais c’est la vérité. Quand je suis arrivé aux Arcs cette semaine, comme il y a quelques années quand je suis venu pour la première fois, je me suis senti bien.

A quoi ça ressemble une belle journée en montagne pour vous ?

Moi je pars sur les pistes à 9 heures et je redescends à 17 heures. J’ai été élevé comme ça, je ne peux pas rester trois heures dans un resto, je panique ! Je suis ultra speed, il faut que je rentabilise ma journée, donc je glisse du matin au soir. J’ai vécu l’arrivée du snowboard et désormais c’est comme ça que je glisse. Je fais toujours des séjours courts et finalement, je n’ai pas eu le temps de refaire de ski depuis.

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