Comment bien choisir ?
Interdit de se laisser influencer par le seul critère esthétique ! Le choix doit être orienté avant tout par notre profil en s’intéressant à notre pratique (combien de sorties hebdomadaires et sur quelle durée, sur quel type de terrain ?) et à notre morphologie (les besoins ne sont pas les mêmes à 50 kg qu’au double, avec un pied très fin ou extra-large…). Deux éléments qui permettent déjà de faire une pré-sélection avant de s’intéresser aux critères mêmes de la chaussure.
L’accroche
La semelle extérieure est conçue pour apporter une bonne adhérence (un bon « grip ») sur tous les terrains, certaines seront plus efficaces sur des terrains humides ou dans la boue, d’autres plus accrocheuses sur des pierriers et terrains accidentés. Les crampons, eux, doivent être saillants et techniques pour des terrains exigeants, montagneux, escarpés et plus discrets pour courir sur des chemins. Une question de confort mais également pour ne pas provoquer leur usage précoce.
L’amorti
L’amorti, c’est la capacité́ de la chaussure à atténuer les chocs. Il peut être apporté par différentes technologies selon les marques (air, mousse, gel…). Un amorti moindre permet de développer une foulée plus dynamique et réactive quand un amorti fort apporte protection et confort mais peut rendre la chaussure plus ʺpataudeʺ.
Le drop
C’est la différence de hauteur entre le talon et l’avant du pied. Exprimé en millimètres, il oscille de 0 à 12 mm. La tendance en trail s’oriente vers une foulée plus naturelle et donc un drop faible égal ou inférieur à 6 mm. Une manière de favoriser l’attaque du sol plus par l’avant du pied que par le talon mais qui exige un apprentissage progressif pour ne pas risquer la blessure.
Le mesh
C’est le maillage présent sur le dessus de la chaussure. Il est beaucoup plus resserré que pour des chaussures de route pour faire barrage aux éléments extérieurs et notamment à l’infiltration d’eau et doit être résistant pour être durable. Certains sont imperméables.