homechevron_rightExpérienceschevron_rightEn images : Au-dessus d’une mer de nuages, skier sur la Dent de Crolles
Comme une impression de skier le ciel. C’était une de ces rares journées de mi-janvier où la neige, en quantité juste mais suffisante, le froid et le soleil jouaient de concert sur la Chartreuse, dont les cimes émergeaient de la mer de nuage enveloppant le bassin grenoblois. Ils sont de plus en plus minces les créneaux où le skieur aux spatules curieuses peut vivre l’expérience grisante de dévaler la molaire impériale, deuxième plus haut sommet de la chaîne calcaire (2062 m). Rocheux et panoramique en diable. La promesse d’une couche de velours sur la prairie sommitale suspendue, jusque dans les pins. Avant de remonter à la Croix, les peaux de phoque sous les semelles… Pour une descente finale dans une belle ambiance et ce caractéristique pas de l’Œille, couloir serpentant entre les barres rocheuses que l’on a fini de monter à l’aller, crampons aux pieds. Pour le skier au retour, éviter l’aventure par neige dure qui peut s’avérer fort désagréable, la pente avoisinant les 40 à 45°C sur 150 m.
Le mont Blanc en toile de fond, remontée de la prairie sommitale enneigée vers la Croix à 2062 m d’altitude. Photo Le DL /Antoine Chandellier
L’ascension par le pas de l’Œille commence à se corser, aux deux tiers du parcours depuis la route du col du Coq et le col des Ayes. Photo Le DL /Antoine Chandellier
La pente se raidit, 200 mètres sous le sommet. Photo Le DL /Antoine Chandellier
Le fameux pas de l’Œille, qui signifie « aiguille », référence à ce rocher que l’on contourne pour atteindre le pas et la couronne de la dent. Au fond, Chamechaude, point culminant de Chartreuse, à peine 20 mètres plus haut. Photo Le DL /Antoine Chandellier
Derniers mètres dans le couloir avant d’arriver au plateau sommital. Photo Le DL /Antoine Chandellier
6- À 2062 m d’altitude, le deuxième sommet le plus élevé de Chartreuse, ceinturé de barres rocheuses, est très fréquenté l’été par les randonneurs. En hiver il est plus difficile d’accès et de rares skieurs s’y aventurent par le pas de l’Œil. La descente requiert vigilance et expertise, exposée aux barres rocheuses. Photo Le DL /Antoine Chandellier
Arrivée au pas de l’Œille, La mer de nuages, à nos pieds. Photo Le DL /Antoine Chandellier
Et le mont Blanc, toit des Alpes qui surgit des nuages, au premier plan les hauts de Chartreuse. Photo Le DL /Antoine Chandellier
Quel contraste au sommet avec l’été. À la belle saison des centaines de personnes grimpent chaque jour sur la dent par sa voie royale. Photo Le DL /Antoine Chandellier
Rares traces deux jours après la chute de neige. Photo Le DL /Antoine Chandellier
Neige de velours sur cette pente douce, mais gare… La dent est un gruyère et ce massif karstique bien connu des spéléologues. En été on voit bien les trous, les lapiaz, crevasses de calcaire, véritables pièges dans lesquels mieux vaut ne pas tomber. Photo Le DL /Antoine Chandellier
Remontée
Après une descente grisante dans 30 cm de fraîche jusque dans les pins à crochets ou sylvestres il faut remettre les peaux de phoques pour remonter à la croix. Photo Le DL /Antoine Chandellier
À 2062 m d’altitude, le deuxième sommet le plus élevé de Chartreuse, ceinturé de barres rocheuses, est très fréquenté l’été par les randonneurs. En hiver il est plus difficile d’accès et de rares skieurs s’y aventurent par le pas de l’Œil. La descente requiert vigilance et expertise, exposée aux barres rocheuses. Photo Le DL /Antoine Chandellier
Redescente
Retour vers le pas de l’Œille pour la descente et la belle ambiance. Plongée vers la mer de nuages et le grand bain du couloir. Photo Le DL /Antoine Chandellier
Une neige qui, la plupart du temps se laisse skier, de rares passages en neige dure ou gelée, quelques virages sautés… Grand ski, sous le regard de sa majesté Chamechaude. Photo Le DL /Antoine Chandellier
Plus que 100 mètres de descente à près de 40° de pente. Photo Le DL /Antoine Chandellier
La couche n’est pas bien épaisse, l’herbe très près des semelle, mais le manteau suffit à glisser pour redescendre de la dent vers l’altitude 1200 m et le parking dans l’un des derniers lacets de la route du col du Coq. Photo Le DL /Antoine Chandellier