Comme chaque année, le conseil municipal de Chamonix a dû, lors de sa dernière réunion , homologuer les tarifs proposés par les exploitants des refuges de la Charpoua et des Cosmiques, dont la commune est propriétaire. Des prix qui, comme le prévoit le contrat encadrant cette délégation de service public, connaissent une légère augmentation en 2024.
« La montagne sociale, c’est bien ici »
À la Charpoua, abri qui vient d’être rénové , la demi-pension passe ainsi de 65 à 67 euros. Aux Cosmiques, refuge perché à 3 613 mètres d’altitude , celle-ci coûtera désormais 80 euros aux alpinistes contre 77 l’an dernier, ce qu’a jugé « plus que correct » l’adjoint aux travaux Patrick Devouassoux, chargé de présenter cette délibération. « Au refuge du Goûter, sur la voie normale du mont Blanc, les prix sont bien plus élevés », notait-il. Une remarque qui a permis au maire de Chamonix de déclarer avec fierté, et une once de malice à l’encontre de la commune voisine de Saint-Gervais : « La montagne sociale, c’est bien ici. »
Des travaux à prévoir
Mais le vote de ces tarifs a surtout permis à Patrick Devouassoux de rappeler les importants travaux qui devront être menés dans les prochaines années sur le refuge des Cosmiques. De multiples chantiers qui porteront sur la toiture, les toilettes et la structure du bâtiment. « Il nous faut mener tout ça sans savoir à quoi ressemblera dans 30 ans ce secteur qui est déjà marqué par le réchauffement climatique. Nous n’avons malheureusement pas de boule de cristal. »
Il faut donc s’attendre prochainement à quelques transformations, pour le plus grand refuge de France et le second plus haut en altitude, qui a d’ailleurs ouvert ses portes ce samedi 17 février. Ce haut lieu de l’alpinisme restera gardé jusqu’à la fin du mois de septembre, puisque sa proximité avec l’aiguille du Midi lui assure de la clientèle presque toute l’année. Les réservations en ligne sont disponibles sur le site reservation.chamonix-guides.com