Sur les pistes de ski comme en vélo, le port du casque n’est pas obligatoire. Mais il est toutefois fortement recommandé, étant donné la gravité que peuvent revêtir certains traumatismes crâniens. Si les plus jeunes le portent tous ou presque, ce n’est pas le cas des plus anciens, comme le déplore le Dr Calamieu, médecin généraliste à La Plagne, en Savoie. « Les enfants sont tous casqués mais chez les adultes c’est plutôt du 7/10. » Une fois son importance rappelée, regardons comment bien choisir son modèle.
Des normes strictes pour les casques
Quel que soit le magasin dans lequel vous entrerez, il proposera forcément des casques de ski à la norme EN 1077. Elle garantit la construction du produit en termes de sécurité, et tous les casques du marché y sont soumis. Le choix se fera donc en fonction de l’esthétique et du budget. « La différence entre un casque d’entrée de gamme et un modèle plus cher, ce sera le nombre de ventilation, la possibilité de les ouvrir et de les fermer, ainsi que le poids du casque », explique un vendeur.
Plusieurs formes, plusieurs looks
Concernant la forme du casque, elle varie selon le look qu’on veut se donner. « Il existe des formes très rondes, typées freestyle, ou d’autres plus profilées qui donnent un look plus alpin », poursuit le spécialiste. Les freestyleurs choisissent même parfois un casque un peu plus grand pour pouvoir glisser un bonnet par dessous.
A noter que les nouveaux casques possèdent presque tous des oreilles souples, c’est-à-dire que c’est une mousse qui protège cette partie de la tête, ce qui garantit plus de confort et une meilleure écoute des bruits environnants. Seuls les vieux modèles, ou les casque de compétition, fonctionnent avec des oreilles rigides. Depuis une dizaine d’années, un soin particulier a été apporté aux finitions, au poids, ainsi qu’au système de serrage.
Avec ou sans visière ?
Depuis une quinzaine d’années, on a vu débarquer dans les échoppes des modèles avec une visière intégrée, qui donne un look aviateur… voire cosmonaute. A vous de voir si le style vous convient, mais cela présente l’avantage de ne pas avoir besoin d’acheter un masque. « C’est aussi intéressant pour les gens qui ont des lunettes de vue, qui ne rentrent parfois pas dans les masques. »
Trouver la bonne taille
La taille d’un casque dépend du tour de tête, en centimètres de la personne. Pour connaître votre taille de tête, vous devez en mesurer la circonférence, à environ 2 cm au-dessus des sourcils. La valeur vous permettra de choisir le bon modèle, qui ne doit pas faire mal quand on le porte… ni être trop lâche, pour bien protéger la tête en cas de choc. Les modèles récents sont tous équipés de molette à ‘arrière du crâne, pour serrer avec précision le casque sur la tête.
Le casque est un élément de sécurité primordial, en ski comme en snowboard. Un casque qui a été utilisé longtemps et qui a subi des chocs peut ne plus être efficace et il n’est pas inutile de le changer régulièrement. Enfin, si le casques de ski ne répondent pas aux mêmes normes que ceux de vélo, de moto ou d’escalade, c’est parce que les contraintes sont différentes en fonction des sports. Il faut donc avoir une protection adaptée à chaque activité, même si des casques multinormes, compatibles par exemple ou le vélo et le ski alpin, existent aussi.
