Parcours du Tour de France 2026 : on a imaginé le tracé de la prochaine Grande Boucle

Le Tour de France 2025 s’achève ce dimanche 27 juillet sur les Champs-Élysées et on ressent déjà un manque. Alors on a déjà commencé à penser à la prochaine Grande Boucle en se demandant à quoi la course pourrait ressembler en 2026.

On sait déjà que le grand départ aura lieu à Barcelone le samedi 4 juillet 2026. La première étape sera un contre-la-montre par équipes dans les rues de la ville. Long de 19,7 kilomètres, son final sera accidenté avec la côte de Montjuïc (1,1 kilomètre à 5,1%) et la côte du stade olympique (800 mètres à 7%).

Le lendemain, le dimanche 5 juillet, le peloton partira de Tarragone, dans le sud de la Catalogne, pour revenir sur la même ligne d’arrivée que la veille avec les deux mêmes côtes dans les derniers kilomètres. Une étape de 178 kilomètres avec 2500 mètres de dénivelé positif.

Le lundi 6 juillet, le départ de l’étape sera donné Granollers. Direction la France. Et après ? La suite du parcours n’est pas connue. En attendant, la présentation officielle du Tour de France 2026 le jeudi 23 octobre 2025, on s’est prêté au jeu d’imaginer le tracé de cette prochaine édition.

La philosophie de ce Tour virtuel 2026

  • On a voulu respecter les standards des années 2020 avec un tracé ne dépassant pas les 3500 kilomètres mais atteignant les 50000 mètres de dénivelé positif.
  • Aucune ville-étape identique au Tour de France 2025.
  • Des étapes courtes : seulement deux font plus de 200 kilomètres.
  • En plus du contre-la-montre par équipes du premier jour, on a voulu intégrer deux chronos individuels. Plus de 71 kilomètres d’efforts en solo. Du jamais-vu depuis 2013.
  • Avec un départ de Barcelone et en souhaitant éviter les longs transferts, il est apparu difficile d’aller dans la moitié nord de la France.
  • En partant de la Catalogne, on a voulu éviter une entrée trop précoce dans les Pyrénées.
  • Le massif des Pyrénées est d’ailleurs placé en troisième semaine après les Alpes. Une première depuis 2022.
  • Le programme dans les Alpes est plus léger que les années précédentes. Après la quasi exclusivité sur les étapes de montagne dans ce massif en 2025, la Savoie occupe une place plus mineure, laissant la place aux départements voisins (Hautes-Alpes, Isère et Haute-Savoie).
  • Des clins d’œil au Tour de France 1926, le plus long de l’histoire (5745 km).
  • Pour les cols et les côtes : lorsque nous n’avons pas clairement identifié les sommets, nous avons mis à titre indicatif le nom d’une commune, d’un lieu-dit ou d’un sommet à proximité. Pour les catégories de difficulté, on a respecté la classification du site La Flamme Rouge.
  • 3e étape : Granollers – Argelès-sur-Mer
  • Le lundi 6 juillet 2026
  • 199,5 kilomètres
  • 1456 mètres de dénivelé positif
  • Depuis Granollers, près de Barcelone, le peloton met le cap au nord pour rejoindre la France. Le passage de la frontière se fait en bord de mer par le col de Belitres (4e catégorie). Ensuite passage à Collioure pour une arrivée à Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales). Le premier rendez-vous de notre Tour pour les sprinteurs.
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  • 4e étape : Narbonne – Sète
  • Le mardi 7 juillet 2026
  • 191,9 kilomètres
  • 1727 mètres de dénivelé positif
  • Après le succès des chemins blancs autour de Troyes sur le Tour 2024, on a eu envie de revoir ce type de sections sur la Grande Boucle. On en a trouvé dans l’Hérault mais on ne sait pas si le peloton peut y passer. Sur notre tracé, on a deux passages « gravel » accidentés d’au moins 12 kilomètres de long. De quoi offrir un beau spectacle. L’arrivée se fait sur les hauteurs de Sète après l’ascension du célèbre Mont Saint-Clair (4e catégorie).

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  • 5e étape : La Grande-Motte – Aix-en-Provence
  • Le mercredi 8 juillet 2026
  • 154,5 kilomètres
  • 458 mètres de dénivelé positif
  • L’étape la plus plate de notre Tour de France 2026. Aucune côte répertoriée sur le parcours. Un rendez-vous à ne pas manquer pour les sprinteurs.
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  • 6e étape : Aix-en-Provence- Gap
  • Le jeudi 9 juillet 2026
  • 196,2 kilomètres
  • 2157 mètres de dénivelé positif
  • Une entrée par le sud et en douceur dans les Alpes. Juste avant d’arriver sur Gap, les coureurs devront grimper le col de la Rochette (2e catégorie). Souvenez-vous en 2003, c’est dans cette descente vers la préfecture des Hautes-Alpes que Joseba Beloki avait subi une terrible chute. Une étape pour baroudeurs.
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  • 7e étape : Gap – Puy-Saint-Vincent
  • Le vendredi 10 juillet 2026
  • 157,7 kilomètres
  • 3959 mètres de dénivelé positif
  • Une première étape de montagne 100% Hautes-Alpes avec une première arrivée au sommet. Et ça va grimper dès la sortie de Gap jusqu’à Ancelle. Le peloton gravira ensuite le col de l’Izoard (2347 m, le toit de notre Tour de France) avant de monter jusqu’au sommet de la station de Puy-Saint-Vincent (1762 m). Une arrivée inédite sur le Tour de France.

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  • 8e étape : Briançon-Voiron
  • Le samedi 11 juillet 2026
  • 206,2 kilomètres
  • 2902 mètres de dénivelé positif
  • Le Tour d’Espagne 2025 n’était qu’une répétition pour la ville de Voiron. Le tracé ressemble à celui emprunté par la Vuelta le 26 août prochain. Mais avec un final plus difficile. Les coureurs grimperont dans le Vercors par Saint-Nizier-du-Moucherotte (1ère catégorie) et découvriront ensuite la terrible côte de Montaud (2e catégorie).

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  • 9e étape : Voiron – Seyssel
  • Le dimanche 12 juillet 2026
  • 178,3 kilomètres
  • 4590 mètres de dénivelé positif
  • Plus de dénivelé positif que le tracé initial de l’étape Albertville – La Plagne du Tour 2025 (4550 m) sans dépasser les 1500 mètres d’altitude ! Voici le programme très corsé de cette huitième étape à travers… le massif du Jura. Depuis l’Isère, le peloton passera par la partie jurassienne de la Savoie en grimpant le col de L’Épine (1ère catégorie) puis le Signal du Mont du Chat (hors-catégorie), au-dessus du lac du Bourget. L’étape se poursuit dans l’Ain avec encore deux gros morceaux : le col du Grand Colombier (hors-catégorie) et le col de la Biche (1ère catégorie).

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  • 10e étape : Évian-les-Bains – Sallanches
  • Le mardi 14 juillet 2026
  • 168,4 kilomètres
  • 3379 mètres de dénivelé positif
  • Après un jour de repos, on a imaginé pour ce jour de Fête nationale une étape faisant le lien entre le passé et le futur du vélo. Le passé car en 1926, le Tour de France débutait à Évian-les-Bains. Le premier grand départ de la course ailleurs qu’à Paris. Le futur avec une fin de journée empruntant le circuit des prochains championnats du monde de cyclisme de 2027 en Haute-Savoie. La terrible côte de Domancy sera grimpée juste avant l’arrivée à Sallanches.

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  • 11e étape : Lyon – Lyon
  • Le mercredi 15 juillet 2026
  • 30,82 kilomètres (contre-la-montre individuel)
  • 260 mètres de dénivelé positif
  • On quitte la Haute-Savoie pour un contre-la-montre individuel très urbain à Lyon. La montée jusqu’à La Mulatière est la seule difficulté du parcours.
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  • 12e étape : Villefranche-sur-Saône – Le Creusot
  • Le jeudi 16 juillet 2026
  • 196,7 kilomètres
  • 2628 mètres de dénivelé positif
  • Une étape vallonnée avec, en début de journée, une traversée des monts du Beaujolais puis des bosses jusqu’à l’arrivée. Pour les baroudeurs ou les sprinteurs. La commune du Creusot est le point le plus au nord de notre parcours.
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  • 13e étape : Montceau-les-Mines – Thiers
  • Le vendredi 17 juillet 2026
  • 182,2 kilomètres
  • 1511 mètres de dénivelé positif
  • Une nouvelle étape de transition. Très plate durant les premiers kilomètres avant une deuxième partie plus accidentée en entrant dans le Massif central. Trois côtes au programme dans les 30 derniers kilomètres dont la montée finale. Ce serait la première arrivée du Tour de France à Thiers.
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  • 14e étape : Clermont-Ferrand – Saint-Flour
  • Le samedi 18 juillet 2026
  • 193,2 kilomètres
  • 3035 mètres de dénivelé positif
  • Une étape de moyenne montagne à travers le sud du Massif central avec huit ascensions répertoriées et une arrivée en côte à Saint-Flour. Un bon plan pour des coureurs échappés.

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  • 15e étape : Saint-Flour- Mende
  • Le dimanche 19 juillet 2026
  • 193,2 kilomètres
  • 2923 mètres de dénivelé positif
  • Le retour d’un classique du Massif central. Depuis Saint-Flour, les coureurs vont enchaîner cinq ascensions avant de grimper jusqu’à l’aérodrome de Mende par la redoutable côte de la Croix-Neuve.
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  • 16e étape : Mazamet – Castres
  • Le mardi 21 juillet 2026
  • 135,5 kilomètres
  • 2085 mètres de dénivelé positif
  • Après une deuxième journée de repos, on a imaginé une étape courte avant les Pyrénées et entièrement courue dans le département du Tarn. Une boucle entre Mazamet et Castres avec cinq côtes classées.
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  • 17e étape : Revel – Plateau de Beille
  • Le mercredi 22 juillet 2026
  • 193 kilomètres
  • 3727 mètres de dénivelé positif
  • Une première étape de montagne dans les Pyrénées qui va aller crescendo. Une première partie plate puis le col de Péguère (2e catégorie), le port de Lers (1ère catégorie) et la montée finale jusqu’au Plateu de Beille (hors-catégorie).
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  • 18e étape : Saint-Gaudens – Laruns
  • Le jeudi 23 juillet 2026
  • 209,9 kilomètres
  • 4784 mètres de dénivelé positif
  • L’étape la plus difficile de notre simulation en écho au Tour de France 1926. 100 ans auparavant, les coureurs ont dû parcourir 326 kilomètres entre Bayonne et Luchon en grimpant les cols de l’Aubisque, du Tourmalet, de l’Aspin et de Peyresourde. Sa longueur, sa difficulté et les conditions météorologiques exécrables le jour de la course font que cette étape est considérée comme la plus dure de l’histoire du Tour. Pour s’en souvenir, ces quatre géants des Pyrénées sont escaladés, dans l’autre sens, entre Saint-Gaudens et Laruns.

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  • 19e étape : Oloron-Sainte-Marie – Les Chalets d’Iraty
  • Le vendredi 24 juillet 2026
  • 182,1 kilomètres
  • 4619 mètres de dénivelé positif
  • Une troisième et dernière journée dans les Pyrénées presque aussi difficile que l’étape de la veille et ses cols mythiques. Pourtant on ne va pas dépasser les 1549 mètres d’altitude. Un tracé à travers le Pays basque (avec une incursion en Espagne) qu’on imagine décisif à deux jours de l’arrivée à Paris.

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  • 20e étape : Bayonne – Bayonne
  • Le samedi 25 juillet 2026
  • 41 kilomètres (contre-la-montre individuel)
  • 384 mètres de dénivelé positif
  • Dernier souvenir du Tour de France 1926 avec Bayonne, départ de cette folle étape dans les Pyrénées de plus de 300 kilomètres. Mais pas de montagne avec notre simulation. La veille de l’arrivée finale, Bayonne est le théâtre d’un contre-la-montre individuel.
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  • 20e étape : arrivée sur les Champs-Élysées à Paris
  • Le dimanche 26 juillet 2026
  • 132,3 kilomètres en 2025
  • 1100 mètres de dénivelé positif en 2025
  • Après un transfert de Bayonne à la région parisienne, pas de profil ou de scénario particulier pour cette dernière étape. On imagine une dernière journée semblable à celle du Tour de France 2025 avec un circuit dans Paris passant par la Butte Montmartre et finissant sur les Champs-Élysées.

Le tracé que nous avons imaginé compte 3324,3 kilomètres pour un dénivelé positif total de 50 387 mètres. Avec les trois contre-la-montre, c’est le parcours le plus court des années 2020. Et même avec ces trois journées très spécifiques, son dénivelé est à peine inférieur au Tour de 2025 (52 500 mètres). Des souhaits, des envies… et probablement un parcours très loin de la réalité. Verdict en octobre prochain.

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