Il y a une dizaine d’années, l’entente formée notamment par les stations d’Aspen au Colorado et de Whistler au Canada, lançait le Mountain collective pass. Un forfait international donnant accès à plusieurs domaines skiables d’Amérique du Nord, mais aussi à des stations des quatre coins du monde.
Mountain pass
Jumelée avec Aspen, Chamonix fut l’une des premières à être démarchées par ce titre. « C’était pour nous une façon de mettre un pied dans le marché américain et de gagner en visibilité auprès de ce dernier », explique Antoine Burnet, le directeur marketing et commercial de la Compagnie du Mont-Blanc.
Un partenariat qui a permis de se (re)faire un nom auprès des skieurs nord-américains, mais qui ne lui apporte pas tant que ça de clients, puisqu’il ne génère que quelques milliers de journées skieurs chaque année sur les domaines chamoniards.
Ikon pass
Mais depuis deux ans, Alterra mountain company, une autre société dotée d’une sacrée force de frappe en termes de marketing et de communication, s’est rapprochée de la Compagnie du Mont-Blanc pour que Chamonix intègre son Ikon pass. Un nouveau titre qui a l’ambition de supplanter tous les autres forfaits internationaux.
Ayant partiellement appris à skier à Chamonix, son PDG faisait un point d’honneur à ce que les remontées chamoniardes, qui fonctionnent aussi en très grande partie l’été, intègrent ce nouveau réseau. « On savait que les personnes qui en font l’acquisition représentent ensuite une clientèle de longs séjours, notamment dans les périodes plus creuses pour nous. Ce qui est profitable pour tous les acteurs touristiques de la vallée », résume Antoine Burnet, indiquant, qu’en volume, cet Ikon pass, qui souffle seulement sa deuxième année d’existence à Chamonix, se révèle non négligeable, puisqu’entre le 15 décembre et le 1er mars, il a poussé 24 000 personnes à découvrir les domaines de Chamonix.
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Article issu du Dauphiné Libéré
